Les histogrammes présentés ci-après prennent en compte la totalité des prélèvements réalisés dans le cadre de l’ancien réseau de bassin, le réseau national de bassin (RNB). Ils permettent par conséquent une autre analyse que les cartes de qualité (ponctuelles ou linéaires), en donnant le même poids statistique à chacun des prélèvements.
Les données sont traitées en utilisant le système d’évaluation de la qualité des cours d’eau (SEQ-Eau) qui a précédé le nouveau système d’évaluation de l’état des eaux (SEEE). Seules les cinq altérations en relation avec les programmes de réduction des rejets polluants sont présentées ici. En raison de changements de méthode de dosage, les valeurs du paramètre Nkj n’ont pas été prises en compte pour les deux altérations « matières organiques et oxydables » et « matières azotées ».
La répartition annuelle des classes de qualité est calculée par commission géographique et pour l’ensemble du bassin Loire-Bretagne.
L’indice de sévérité d’étiage est présenté avec les quatre altérations dont on constate généralement une dégradation en période de basses eaux (matières organiques et oxydables, matières azotées, matières phosphorées et phytoplancton), afin de pouvoir aisément confronter les deux graphes.
Il en est de même pour l’indice de hautes eaux, qui est présenté à côté de l’altération nitrates, sur laquelle les précipitations ont une influence.
Globalement, au cours du 8ème programme, on observe les tendances suivantes :
- La situation s’est très nettement améliorée pour l’altération « matières phosphorées » et pour l’altération « phytoplancton ».
- La proportion des prélèvements de très bonne qualité est plus élevée pour l’altération « matières azotées ».
- Il en résulte que, sur l’ensemble du bassin Loire-Bretagne, la qualité des eaux (au sens du SEQ-Eau) est actuellement bonne ou très bonne dans la majorité des cas pour les trois altérations « matières azotées », « matières phosphorées » et « phytoplancton ».
- En revanche, la situation reste stable pour l’altération « matières organiques et oxydables » et pour l’altération « nitrates ».
Pour améliorer l’altération « matières organiques et oxydables », il est possible d’agir sur trois leviers :
- maintenir un débit suffisant à l’étiage ;
- réduire l’eutrophisation en limitant les rejets de phosphore ;
- réduire les rejets de matières organiques et oxydables.
L’importance de ces trois facteurs est variable selon les situations locales.
Pour les nitrates, il sera nécessaire de poursuivre la réduction des pollutions diffuses d’origine agricole, notamment en Bretagne.
Cartes disponibles :
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